Dance Me, de retour entre scène et cinéma

© Marc Montplaisir
Après plus d’un an de tournée internationale, le spectacle des Ballets Jazz de Montréal fait son grand retour au Théâtre Maisonneuve le 14 mars et dans les cinémas, le 24. Marie-Joëlle Tremblay, directrice générale adjointe de la compagnie, nous a confié quelques mots.
Léa Villalba : Comment a été reçu le spectacle à l’international ?
Marie-Joëlle Tremblay : Il a été très bien reçu. On est très content du résultat. Depuis décembre 2017, on est allé en Europe, en Chine et dans le reste du Canada. On a fait salle comble à presque chaque représentation et plusieurs salles nous ont demandé de revenir. Ça a été un vrai succès autour de la planète.
L. V. : Pourquoi revenir à Montréal? Y a-t-il eu une grande demande?
M-J. T. : En 2017, on a fait cinq représentations plus une supplémentaire tellement ça a bien marché. Danse Danse avait déjà l’intention de nous faire revenir. Le public aussi a montré son engouement pour le spectacle. Vendredi, on a déjà ouvert deux dates supplémentaires, car les billets partent vite!
L. V. : La création Dance Me sera diffusée le 24 mars dans plusieurs cinémas. Pouvez-vous m’en dire davantage ?
M-J. T. : Il s’agit d’un projet pilote présenté par la Place des Arts et la SODEC, en collaboration avec le Ministère de la Culture et des Communications du Québec et du Plan culturel numérique du Québec. On est vraiment heureux qu’ils aient choisi la danse. C’est très audacieux.
L’idée, c’est de faire une représentation simultanée dans différentes villes, un peu comme ils font pour certains gros spectacles à New York. La diffusion va se faire dans une quarantaine de cinémas partout au Québec. Ça nous permet aussi d’aller dans des villes où on ne pouvait pas amener le spectacle par manque de place. Le diffuser sur un écran nous permet de l’amener par un autre média.
L. V. : Est-ce une manière pour vous d’aller chercher un autre public ou d’élargir l’audience?
M-J. T. : Oui, tout à fait. C’est aussi ce qu’on arrive à faire avec ce show. Parfois, la danse a un public plutôt niché, mais en faisant la jonction entre Cohen et la danse, on arrive à aller cherche des gens qui parfois n’ont jamais mis les pieds dans un spectacle de danse. On cherche aussi à initier le public à cet art de la scène. Et je pense que la diffusion au cinéma va aussi permettre ça.
L. V. : Quels sont vos projets pour la suite?
M-J. T. : On est en train de planifier une tournée en Amérique du Sud et nos deux prochaines années s’annoncent assez remplies déjà!
Dance Me
Du 14 au 23 Mars
Théâtre Maisonneuve